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Tout comprendre sur les enjeux de transformation

Fresque du Climat


La Fresque du Climat est un outil de sensibilisation aux enjeux du déréglement climatique. Elle permet de mieux comprendre les interactions, les causes et conséquences de ce dernier sur l’Homme et l’Environnement.



Une Fresque du Climat dure 3 heures, durant lesquelles les participants sont amenés à manipuler les cartes et decrypter les faits scientifiques basés sur les rapport du GIEC, de manière ludique et collective.



Tout le monde peut participer à une Fresque du Climat, que l’on soit étudiant, professionnel, retraité ou simplement curieux.
Si vous souhaitez participer à une fresque du climat, contactez nous.



Les objectifs de la Fresque du Climat sont de sensibiliser, accélerer la compréhension des enjeux du déréglement climatique pour faciliter le passage à l’action et encourager la mise en place de solutions concrètes, qu’elles soient individuelles ou collectives.



La Fresque du Climat a été créée en 2015 par Cédric Ringenbach, enseignant sur les problématiques énergie-climat dans les grandes écoles et engagé dans la lutte contre le changement climatique. En créant cet atelier pédagogique d’intelligence collective, il permet aux participants de s’approprier le sujet du changement climatique de manière ludique et accessible.

La Fresque du Climat est aujourd’hui devenue un véritable phénomène mondial avec plus d’un million de personnes sensibilisées à travers le monde et plus de 40 000 personnes formées à l’animation de celle-ci.



Les résultats de la fresque du climat peuvent être utilisés pour agir en faveur du climat en identifiant les leviers d’action individuels et collectifs, en encourageant le dialogue et la coopération et en mobilisant autour de solutions concrètes.

C’est dans ce cadre qu’Imagreen a développé le module Solutions pour permettre aux collaborateurs d’identifier les actions qu’il est possible de mener à l’échelle individuelle, à l’échelle de l’entreprise ou encore à l’échelle du collectif.



Il existe plusieurs types de fresques, chacune avec son propre domaine d’application. Parmi les plus connues on peut recenser la fresque de la biodiversité, la fresque de l’eau ou encore la fresque de l’économie circulaire.

Depuis peu, la fresque de la consommation s’est ajoutée à cette liste. Une création de nos experts Imagreen pour sensibiliser et mieux comprendre l’impact des modèles économiques des acteurs sur les comportements d’achats et les conséquences sur l’environnement. Pour en savoir plus c’est par ici.


Bilan Carbone


Le Bilan Carbone est un outil de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux activités humaines. Dans le cadre d’une entreprise, il permet de mesurer les émissions directes et indirectes associées à celle-ci sur une période donnée.

Réaliser son bilan carbone permet d’identifier les principales sources d’émissions et de mettre en place des actions de réduction ciblées.



Le calcul du bilan carbone nécessite l’identification des différentes sources d’émissions de GES, le choix des facteurs d’émissions appropriés et l’agrégation des résultats. Il existe des méthodologies standardisées pour aider les entreprises à calculer leur bilan carbone.

• Les ratios physiques représentent l’unité d’émission du produit (m2 d’une surface donnée, kg d’un gaz émis…)

• Les ratios monétaires calculent l’équivalent carbone d’un produit ou d’un service à partir de son prix (mesuré en kgCO2e/k€ HT)



Les principales sources d’émissions de GES à prendre en compte sont l’énergie (électricité/gaz/essence…), le fret, les achats, les déplacements des visiteurs/clients, l’utilisation des produits/services, la fin de vie. L’impact d’une source d’émission va varier en fonction du domaine d’activité de l’entreprise (industrie, textile, alimentation, services, etc.)



On regroupe les sources d’émissions des GES à travers les scopes 1,2,3 :

• Le scope 1 représente les émissions directes de GES produites par l’entreprise

• Le scope 2 correspond aux émissions indirectes mais non produites directement sur le site de l’entreprise

• Le scope 3 est quant à lui lié aux émissions indirectes qui ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise.



Réaliser un bilan carbone permet à mon entreprise de diminuer son impact sur l’environnement, réduire ses coûts, d’augmenter sa compétitivité et sa résilience, d’améliorer son image de marque, tout en se conformant aux règlementations environnementales



Il existe de nombreux outils disponibles pour réaliser un bilan carbone, tels que le logiciel Bilan Carbone, la norme ISO le GHG protocol…).

Nous pouvons également vous accompagner sur votre stratégie bas carbone.



Mon entreprise peut éventuellement profiter des aides de l’ADEME, si elle réalise son bilan carbone sur la base du volontariat.



En fonction de ses principales sources d’émissions et pour réduire son bilan carbone, une entreprise pourra mettre en place des actions d’efficacité énergétique, optimiser sa logistique et son process, travailler sur le sourcing de ses matières premières, réduire l’impact à l’utilisation de ses produits/services, etc.



Pour la majorité, le transport représente une des principales sources d’émission d’une entreprise. Néanmoins il n’est pas toujours le plus impactant pour une entreprise selon la nature de son activité (l’extraction des matières premières est souvent la source principale des émissions). Il faut donc nuancer l’impact du transport et étudier les autres sources d’émission.



Le bilan carbone est la première étape de la mise en place d’une stratégie bas carbone. Une fois les impacts mesurés, il est essentiel de se fixer des objectifs de réduction et de mettre en place un plan d’action pour les atteindre.

En outre, le bilan carbone constitue un bon indicateur de mesure et de suivi dans le temps pour l’amélioration de la démarche de l’entreprise.

Imagreen peut également vous accompagner dans votre stratégie bas carbone à travers une approche personnalisée et ajustable.



En France, depuis le 1er janvier 2023 et conformément au décret n°2022-982 révisant le Code de l’Environnement, toutes les entreprises cotées de plus de 500 salariés et de plus de 40 M€ de CA ou de 20 M€ de bilan doivent réaliser un bilan carbone sur l’ensemble de leurs émissions (scope 1, 2 et 3).

Dès le 1er janvier 2025, l’obligation de réalisation d’un bilan carbone sera élargie aux entreprises de plus de 250 salariés et/ou qui réalisent 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et/ou 20 millions d’euros de total de bilan. A noter que de nombreuses entreprises réalisent un bilan carbone sur la base d’une démarche volontaire.


RSE


La RSE est la contribution de l’entreprise aux enjeux du développement durable, elle permet à cette dernière d’améliorer son impact sur l’Homme et l’environnement.



Pour mettre en place une démarche RSE de manière pérenne et efficace, il est nécessaire de démarrer par un état des lieux de la démarche afin d’identifer quelles sont les actions déjà mises en place.

Une fois l’état des lieux réalisé, un plan d’actions RSE pourra être structuré avec des objectifs d’améliorations et des indicateurs de pilotage associés.

Enfin, cette démarche RSE doit être animée auprès des parties prenantes et partagée de tous.



Selon la norme ISO 26 000, norme de référence internationale en matière de RSE, les 7 champs d’action de la RSE sont : la gouvernance, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’Environnement, la loyauté des pratiques, les clients/consommateurs et l’ancrage local.


Décret tertiaire


Le décret tertiaire vise à réduire la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires en France.

Il oblige les propriétaires et les locataires à réduire leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040 et de 60% d’ici 2050.



Le décret tertiaire concerne les bâtiments tertiaires de plus de 1000 mètres carrés, y compris les bureaux, les commerces, les hôtels et les établissements de santé.



Les propriétaires et les locataires de bâtiments tertiaires doivent communiquer leurs données de consommations annuelles sur la plateforme OPERAT de l’ADEME et mettre en place des actions pour réduire ces consommations afin d’atteindre les objectifs fixés par le décret tertiaire.



Les entreprises peuvent se conformer au décret tertiaire en mettant en place des actions d’efficacité énergétique telles que l’amélioration de l’isolation, l’installation de systèmes de chauffage et de climatisation plus efficaces et l’utilisation de sources d’énergie renouvelable.

Un travail sur les usages des occupants et la régulation des systèmes peut également être réalisé.



En cas de non respect des obligations du décret tertiaire, les assujettis s’exposent à une amende de 1 500 € pour les personnes physiques et 7 500 € pour les personnes morales, ainsi que la publication de leur identité sur un site internet des services de l’Etat (Name & Shame).

Ces sanctions seront très probablement revues à la hausse.



Le décret tertiaire contribue à la transition énergétique et à la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d’énergie et en encourageant l’utilisation de sources d’énergie renouvelable.



Les technologies et pratiques recommandées pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires comprennent l’isolation thermique, l’utilisation de systèmes de chauffage et de climatisation performants, l’installation de panneaux solaires, l’utilisation de l’éclairage LED et l’utilisation des systèmes de GTB (Gestion Technique du Bâtiment).

La pratique initiale la plus courante est de mesurer, suivre, analyser ses consommations puis d’adapter le comportement des occupants (écogestes).



Les avantages pour les entreprises de se conformer au décret tertiaire comprennent des économies d’énergie et une réduction des coûts, une baisse des factures d’énergie, une valorisation du partrimoine (pour les propriétaires) une amélioration de l’image de marque et une contribution à la lutte contre le changement climatique.