Nicolas Fronczak est un spécialiste dans le traitement des eaux. En tant que Consultant Imagreen depuis septembre 2018, nous accompagnons sa carrière en lui proposant des missions à la hauteur de ses ambitions.
Nicolas est allé en mission chez SUNCNIM, pour une durée de 8 mois sur le projet eLLO, en tant que metteur en route sur la partie traitement de l’eau.
Quand Benjamin, Ingénieur d’Affaires chez Imagreen, a échangé sur ce projet novateur de centrale solaire thermique avec Nicolas, il a de suite été très enthousiaste.
Benjamin s’est rendu sur le site à eLlo pour le suivi de la mission et en a profité pour recueillir le retour d’expérience de Nicolas sur le projet eLLO :
« Je viens du traitement des eaux de type filtration membranaire, dans l’industrie. Quand j’ai entendu parler de ce projet, je m’y suis beaucoup intéressé. J’ai travaillé principalement sur de la déshydratation de boue, de sédiments et je ne voulais pas me cantonner uniquement à la déshydratation qui devenait une ligne importante sur mon cv. Je suis venu sur le projet d’eLLO pour le traitement de l’eau.
J’avais vu cette mission sur le site Imagreen, on en avait discuté avec Benjamin et j’avais une vraie curiosité pour ce système, qui était annoncé comme un procédé innovant. La plupart du temps le stockage de l’énergie se fait avec des sels fondus alors qu’ici c’est de la vapeur. »
Passionné par le sujet, Benjamin a bien sûr demandé des détails sur ce qui rendait ce procédé innovant.
« Sur le principe, on fait fonctionner une turbine de façon classique, avec tout ce que cela implique. La qualité de la vapeur est primordiale pour éviter les encrassements et la corrosion donc il faut trouver l’équilibre et toujours se situer dans un juste milieu. Si l’eau n’est pas de bonne qualité, cela peut être catastrophique. Vous pouvez perdre des années d’exploitation en devant faire des maintenances très coûteuses, ce qui impacte directement le rendement du site. »
« Ce qui rend ce site si exceptionnel c’est la partie chaudière et la partie production de vapeur qui est solaire. »
« En centralisant les rayons du soleil sur un tube en hauteur, on crée de la vapeur d’eau directement, pour ensuite la diriger vers la turbine et produire de l’électricité ou la mener dans l’un des 9 ballons de stockage à vapeur. Une des difficultés qui se posait sur le site concernait l’absence de soleil, ces ballons permettent de stocker l’énergie (la vapeur) et de la récupérer quand on en a besoin.
J’avais travaillé sur d’autres projets, j’avais aussi participé à des phases d’essais sur des systèmes de déshydratation et donc expérimenté cette phase de recherche. Quand on a besoin de faire fonctionner un système et qu’on ne sait pas trop quelles sont ses capacités, c’est comme essayer une nouvelle voiture, on essaie de voir jusqu’où elle peut aller et ce qu’elle peut faire. Ce genre de conduite, c’est la curiosité de découvrir un nouveau système.
J’aurais pu partir sur des missions où j’étais plus à l’aise, sur quelque chose de plus facile : je suis arrivé là avec uniquement la compétence de traitement des eaux. Pour la partie production d’énergie, j’avais une culture générale sur le sujet mais pas d’expérience. »
Pour un projet de cette envergure, une équipe d’experts multidisciplinaires est montée : on pourrait vite imaginer une centaine d’hommes qui s’affairent autour de la centrale. Au final on retrouve une petite équipe de moins de 20 personnes pour 36 hectares de surface et 15 hectares de miroirs, gérés par une multitude d’éléments mécaniques, électroniques et des automates.
« La mise en service nécessite d’être présent jour et nuit. On profite de l’absence du soleil pour surveiller que tout tourne bien, qu’il n’y ait pas de surprise. Il n’y a pas de grosses opérations la nuit, cela consiste surtout à de la surveillance et de l’observation. Mais prenons l’exemple du gel à 1600 mètres d’altitude : il suffit d’une pompe qui s’arrête, d’une circulation qui ne fonctionne pas et c’est tout le projet qui s’arrête. Parfois on ne fait qu’observer et on s’assure que tout va bien, et parfois on peut rattraper une petite dérive afin qu’elle n’ait pas le temps de prendre de l’ampleur pendant la nuit. »
Pour finir, on nous demande souvent pourquoi devenir consultant ?
Notre expérience nous permet d’apporter quelques éléments de réponse : la passion du métier, le goût du challenge, l’ivresse de l’innovation. Et sur ces points, Nicolas ne nous contredira pas :
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce métier est fait de surprises. On part sur une mission et même sur un site avec une technologie rodée et éprouvée, les surprises c’est tous les jours. Ce sont des imprévus prévisibles, on sait qu’on va avoir des choses à gérer, il faut prendre sur soi et ne pas s’arrêter aux premières interrogations. Ce qui permet de faire avancer les choses, c’est de voir très loin. En fait, dans ce genre de mission, on est là pour régler des problèmes, et s’il n’y avait pas de problème, on n’aurait pas de travail. Tout le monde arrive avec un objectif, on accepte la mission, et on y va ! »
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